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"Son patronyme est dû à une bourde de l’employé municipal d’Azinhaga, au Portugal, qui ne connaissait son père, José de Sousa, que par son surnom : « Saramago », terme désignant une plante sylvestre à quatre pétales dont se nourrissent les miséreux en période de disette. Pauvre, l’homme l’était. Il préféra, d’ailleurs, mentir sur la date de naissance de son fils – le 16 novembre, et non le 18 novembre 1922 – pour ne pas avoir à s’acquitter de l’amende prévue en cas de non-déclaration d’enfant à l’état civil dans les trois semaines suivant l’accouchement.
Comme ses propres parents, bergers, José de Sousa était un ouvrier agricole louant ses bras à la journée. Aussi José de Sousa Saramago, le fils, grandit-il au sein d’une famille de paysans sans terre et analphabètes. Si brillant élève soit-il, il est inconcevable qu’il poursuive en enseignement général, passé l’âge de 12 ans. Il est donc orienté vers l’Ecole industrielle d’Afonso Domingues de Lisbonne qui forme en cinq ans serruriers, soudeurs, ajusteurs, tourneurs fraiseurs et mécaniciens.
Les archives de la Fondation José-Saramago conservent sa carte d’élève. Le garçon y apparaît triste. C’est, il est vrai, un adolescent contemplatif et solitaire. Il s’initie à la physique, à la chimie, au dessin industriel. Il apprend à usiner des pièces de métal, à démonter et remonter des moteurs. Un jour, il s’amuse en classe avec un pointeau et le casse. Le professeur exige qu’il le remplace. Trop cher pour ses parents. « Pendant peut-être deux semaines, après-midi du samedi et dimanche inclus, couteau (...)"
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